Yopougon/ insécurité: Les forces de l’ordre lancent un assaut sur un quartier

Le district de Police de Yopougon a réussi, dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 février 2019, à mettre la main sur Koné Lamine dit « Lamine Bâton », cerveau d’une bande organisée, spécialisée dans les attaques de policiers.

Depuis lors, une traque a été engagée pour retrouver les autres membres de cette mafia dont les quatre premiers animateurs croupissent à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), depuis 2016. Il s’agit de Bahni Hermann alias « Apipi », Soumahoro Ali dit « Shaba », Doukouré Moussa « le Guinéen » et N’Guessan Kouadio, connu sous le sobriquet de « Pelos » qui ont pris 20 ans chacun, pour agressions et meurtres.

Cette traque menée tambours battant, à travers des patrouilles, a permis une descente musclée à Yopougon Béago, bourgade communale où se terre une importante partie de cette bande qui a été reconstituée.

Dans ce bled, les hommes du commissaire Agnui Gnanzou Julien, chef du district de Police par intérim, se déploient massivement et discrètement, le dimanche 3 mars 209.

Ces malfrats qui ont le flair, alertent leurs camarades, et tous prennent précipitamment la fuite sans avoir le temps d’emporter leur matériel de travail, c’est-à-dire les armes arrachées lors de leurs différents forfaits. En tout cas, ils avaient le choix entre rassembler précipitamment leur arsenal en trainant les pas avec l’avancée des policiers ou partir très vite sans être pris. Ils optent pour la dernière stratégie, celle de ne pas assumer les actes qu’ils posent, donc de fuir.

C’est pourquoi, lorsque les policiers arrivent dans leur tanière fraîchement abandonnée, ils découvrent leur arsenal composé de six (6) pistolets automatiques et plusieurs munitions.

Pour les hommes d’Agnui Gnanzou Julien, la traque n’est pour autant pas terminée. Il faut empêcher que cette bande se reconstitue pour agresser les populations. C’est pourquoi, exploitant des informations précises, ils s’apprêtent à mener l’assaut final, pour mettre le grappin sur ces complices de « Lamine Bâton », qui ont été repérés parce que leurs sont mouvements suivis.